En France, adopter un enfant reste un véritable parcours du combattant. La procédure prend du temps, mais ses effets sont irrévocables. Puis, l’adoption peut prendre deux voies différentes dans la législation française. Nous verrons leurs conséquences respectives en détail dans les prochains paragraphes.
Les effets de l’adoption plénière
Il est question d’adoption plénière lorsque les liens entre l’enfant adopté et sa famille biologique sont totalement rompus. De ce fait, les parents adoptifs jouiront exclusivement de l’autorité parentale sur l’adopté. Puis, ils auront l’obligation de s’en occuper comme leur propre enfant, c’est-à-dire le nourrir, le vêtir, l’accueillir chez eux et l’éduquer. Pour sa part, l’enfant portera le nom de sa nouvelle famille. Il pourra aussi avoir la nationalité française si l’un de ses parents adoptifs seulement jouit de ce droit. L’enfant que l’un des conjoints a eu avant ou en dehors du mariage peut faire l’objet d’une adoption plénière. Les effets de cette disposition seront irrévocables, sauf contestation et procédure d’opposition de la part de l’autre famille concernée.
Les conséquences des adoptions simples
L’adoption simple est plus libre en ce qui concerne le droit de l’enfant adopté à retrouver les membres de sa famille biologique. Il jouit du droit d’hériter de ses parents naturels. Il peut même résider auprès des personnes qui lui sont liées par le sang. L’adopté a aussi la possibilité de garder le nom de famille de ses parents adoptifs. Ces derniers disposeront de l’autorité parentale. Toutefois, les effets de ce type d’adoption sont révocables par l’enfant lorsqu’il a plus de 15 ans. L’administration française ou un membre de sa famille naturelle aura aussi le droit de remettre le bien-fondé de l’acte adoptif. Une adoption simple ne donne pas la nationalité française à l’enfant adopté si ce dernier ne réside pas en France jusqu’à sa majorité.