Votre enfant n’a que deux ou trois ans et pourtant, il commence déjà à vous provoquer. Ne vous culpabilisez pas et n’entrez pas dans son jeu s’il fait des bêtises, s’il s’amuse à vous désobéir ou s’il vous frappe. Il faut tout simplement reprendre les règnes, comprendre ce qu’il a afin d’apporter les bonnes solutions.
Une situation qui perturbe le parent et l’enfant
Face un enfant un peu malicieux, le parent se trouve perturbé surtout lorsque l’enfant le provoque en public. En effet, votre enfant donne l’impression d’avoir été mal élevé lorsque vous n’arriviez pas à vous faire respecter. Cette situation est tout à fait compréhensible, mais sachez que la situation lui affecte également. Celle-ci peut être très perturbante pour votre enfant, car il se fait punir et gronder toute la journée.
Une provocation pour s’affirmer
À partir de ses deux ans, votre enfant se sent pousser des ailes et commence à vouloir se détacher de vous. C’est pour s’affirmer qu’il vous provoque. Face à ses provocations, il ne faut pas rester indifférent : ne le laissez pas faire et surtout n’en riez pas. Il faut aussi se contrôler et lui montrer calmement que vous n’êtes pas d’accord. Pour ce faire, vous pouvez lui répéter les mêmes phrases en le regardant droit dans les yeux. S’il continue, vous pouvez lui faire comprendre qu’il est bien malicieux, que c’est amusant, mais que ceci ne vous plaît pas et que c’est interdit.
Une provocation pour plus d’expérience
Votre enfant veut apprendre comment vous réagissez face à une situation. À cet âge aussi, il veut découvrir le monde et expérimenter sur les objets qu’il a autour de lui. S’il joue avec l’interrupteur sans arrêt, il ne veut pas forcément vous provoquer, mais il veut savoir quand l’ampoule va finir par claquer. Pour le parent, la situation n’est pas amusante, mais pour lui ça l’est. Il ne faudra pas lui crier dessus, car vous risquez de le figer dans ce comportement. Il est possible, si besoin, de le punir, mais il faudra revenir vers lui quelques minutes après pour lui expliquer.